La situation sécuritaire dans l’est du pays examinée au Conseil des ministres de la Défense de la CIRGL à Luanda

L‟état général de la situation sécuritaire dans l‟Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été examiné à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), qui s‟est tenue mardi 12 mai 2015 à Luanda (Angola).
Cette réunion du Comité de Défense, précédée lundi 11 mai 2015 par celle des chefs d'état-major général et des chefs des services d'Information, a analysé « la paix et la sécurité dans la communauté, touchée par des conflits internes », sous la direction du ministre angolais de la Défense João Lourenço (président en exercice).
Etablir un climat de paix et de confiance
Au cours de leur analyse de la situation de la paix et de la sécurité en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine, au Soudan du Sud et au Burundi, les chefs d'état-major général et des chefs des services d'Information ont noté que « des mesures importantes avaient été prises concernant la création des conditions qui permettent le désarmement, la démobilisation, le retour aux pays d'origine et la réinsertion sociale des rebelles des forces négatives ainsi que leurs membres de famille ». La réunion était consacrée à la situation sécuritaire actuelle en RDC et au désarmement des Forces démocratiques de libération Rwanda (FDLR), au Sud-Soudan, en République Centrafricaine et au Burundi.
Les questions liées à l'issue de la mission de maintien de la paix en République Centrafricaine et aux Etats de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) et la menace du terrorismedans la région des Grands Lacs ont également été discutées lors de la réunion. « Nous croyons qu'un pas important a été marqué dans ce sens et que, face à la réticence du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR), un des derniers bastions de ces forces, les FARDC ont lancé une attaque pour forcer la reddition des rebelles du FDLR », a déclaré à l‟Angop le chef d'état-major général des Forces armées angolaises (FAA), le général de l‟Armée Geraldo Sachipengo Nunda.
Il a plaidé pour « la nécessité d'une analyse qui stimule les décisions prises par les parties au conflit dans certains pays de la région des Grands Lacs, en vue de l'établissement d'un climat de paix et de confiance ». Il a dévoilé que « les chefs militaires de la CIRGL reconnaissaient que ce n‟est pas une opération facile compte tenu de l'immensité et des conditions du terrain dans lesquelles elle se développe et des méthodes d'action que les forces rebelles utilisent généralement » en RDC.
« Mais, c‟est une mission, une fois remplie, qui garantira la stabilité et le développement de cette partie du territoire congolais et, surtout, le retour des populations dans les zones d'origine, leur sécurité et leur bien-être. Nous espérons maintenant non seulement connaître les résultats déjà obtenus, mais aussi l'état général de la situation dans l'Est de ce pays », a-t-il assuré. Font partie de la CIRGL créée après les conflits politiques ayant marqué la région des Grands Lacs en 1994, l‟Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie.

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