- Ituri : des attaques répétées contre les sites de déplacés à Irumu
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mois de mars, contre des sites abritant des personnes déplacées dans le territoire d‟Irumu, en Province
Orientale. Durant ces attaques, des bandes armées ont commis de violations graves des droits humains
et du droit humanitaire.
Les sites de personnes déplacées sont des lieux protégés par le Droit international humanitaire, et, par
conséquent, ne peuvent pas être la cible d‟acte belliqueux. En faisant partie de la population civile, les
personnes déplacées doivent bénéficier de la protection accordée par le Droit international humanitaire
auquel l‟Etat congolais est soumis. J‟exhorte les autorités congolaises à se conformer à ce droit
applicable afin d‟assurer la protection des civils, y compris celle des personnes déplacées en assurant
que les coupables répondent de leurs actes.
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que pour les organisations humanitaires qui apportent aide et assistance à des milliers de civils “, a
déclaré Joseph Inganji, chef de bureau OCHA-RDC par intérim, dans une note d‟information remis à la
presse.
Une série d’attaques en un mois
Selon Ocha, le mois de mars a connu cinq attaques contre de sites abritant des personnes déplacées en
Province Orientale. En effet, le 31 mars, des présumés miliciens ont attaqué le site spontané de “ Geti
Etat “, 60 km au sud de Bunia.

ils ont torturé cinq personnes, blessé trois autres et emporté leurs effets. Le 18 mars, des hommes armés
ont fait deux incursions dans les sites de Geti Etat et Geti Mission, où ils ont, entre autres, dépouillé de
nombreuses personnes. Dans la nuit du 8 au 9 mars, c‟est le site de Lagabo, 30 km au sud de Bunia, qui
a été ciblé. Deux femmes y ont été violées.
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