- Aubin Minaku rappelle aux femmes de la MP les prescrits de leur charte

En marge de la clôture du mois de mars dédié à la Femme, le Secrétaire Général de la Majorité
Présidentielle, Aubin Minaku, a communié avec les femmes de la famille politique du chef de l’Etat.
Cadre choisi : hôtel Venus.
Femmes députées et sénatrices, ministres et mandataires d’entreprises publiques, et autres personnalités
indépendantes ont répondu présentes à l’invitation du Secrétariat général de leur plateforme politique.
A l’occasion, le Secrétariat général de la Majorité Présidentielle a organisé une matinée politique pour
sensibiliser les femmes sur les enjeux à venir. Plusieurs exposés, animés tous par des cadres féminins
de la MP (Majorité présidentielle), ont été faits. Mais, tout a commencé par le mot de bienvenue du
Secrétaire général de la Majorité présidentielle qui a expliqué le bien-fondé de la matinée, avant
d’accorder la parole aux intervenantes pour leurs communications.
Le premier exposé, portant sur « L’autonomisation de la femme congolaise », a été fait par la
représentante de la ministre du Genre, Famille et Enfant. Mme Rumb, qui représentait la ministre Bijou
Kat Mushitu, a expliqué la place et le rôle que joue la femme congolaise dans le foyer. Elle a clos sa
communication par un plaidoyer en faveur de la femme congolaise pour qu’elle jouisse de ses droits au
même titre que son semblable masculin.
Le deuxième exposé intitulé « La femme congolaise face aux enjeux électoraux de l’heure » a été
animé par Elysée Minembwe, Questeur de l’Assemblée nationale.  «L’évaluation de la situation des
violences faites aux femmes et aux enfants en République Démocratique du Congo »: c’est le thème du
troisième exposé animé par Jeannine Mabunda, Représentante spéciale du chef de l’Etat chargée de la
lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.
L’oratrice a tenu à éclaircir les notions de la violence à l’intention de ses camarades de la majorité.
Jeannine Mabunda a, à ce sujet, expliqué que la violence n’est pas seulement physique. Mais, tout acte
ou toute parole susceptible de léser la femme ou tendant à bafouer ses droits, est considéré comme une
violence faite à la femme. Puis, elle a réitéré la détermination du chef de l’Etat à sanctionner
sévèrement les personnes reconnues comme auteurs des violences sur la femme. Avant d’énumérer les
différents progrès réalisés, à ce jour, dans ce domaine. Dans plusieurs villes où des cas de violences ont
été repérés, les auteurs ont été sanctionnés conformément à la loi  à l’issue des procès. Bukavu, Goma,
Kananga, Matadi…comptent parmi les villes où les cas de violences sexuelles ont été jugés et leurs
auteurs condamnés, a renseigné Jeannine Mabunda.
A son tour, la Représentante de la RDC à l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie),
Isabelle Tshombe s’est entretenue avec ses camarades sur « La participation politique de la femme
congolaise ». Elle a relevé à l’attention des femmes de la majorité que la femme d’aujourd’hui n’est pas
celle d’hier. Pour preuve : elle a aligné plusieurs cas des femmes chefs d’Etat et de gouvernement, présidentes des organisations internationales, et dirigeantes de grandes entreprises à travers le monde.
Donc, la femme congolaise doit se décomplexer vis-à-vis de son semblable masculin, et se battre de la
même manière que lui si elle veut occuper des postes de responsabilité.
D’autres interventions ont été également faites en marge de la matinée. Elles portaient notamment sur «
L’éducation de la jeune fille pour l’avenir de la République Démocratique du Congo » par la ministre
provinciale Thérèse Olenga « La femme congolaise : connaissance de ses droits et devoirs sur le plan
juridique » par la Vice-ministre nationale du Budget, Ernestine Nyoka.
Après les exposés, les participantes ayant des préoccupations ont été invitées à les présenter. Puis, le
Secrétaire général de la MP a procédé à la clôture de la manifestation. Dans son mot de clôture, Aubin
Minaku, qui est en même temps président de l’Assemblée nationale, a tenu à apporter quelques
précisions à l’endroit des femmes de sa famille politique. Parmi celles-ci, il a rappelé le principe sur
lequel se base la répartition des postes de responsabilité. Tout est d’abord fonction du poids politique
du parti membre. Normalement, pour prétendre à une part du gâteau, on doit avoir au moins cinq élus
(députés ou sénateurs). Cette précision, a-t-il expliqué, était nécessaire pour éviter diverses
interprétations des frustrations dues à l’ignorance. Pour finir, il a appelé les femmes de la majorité à se
référer à sa charte afin de ne pas se laisser intoxiquer, et de se préparer aux enjeux électoraux futurs.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Comment pouvez-vous faire un avortement avec pilules Misoprostol?

Forum économique RDC-Allemagne : opportunité pour Kinshasa d’attirer les investisseurs allemands

La deuxième édition du Forum économique du Nord-Kivu : la Province tend la main aux investisseurs pour un partenariat gagnant-gagnant