RDC : au moins Dix morts dans une attaque de l'aéroport de Goma
Au moins deux personnes - un militaire et un assaillant - ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi lors d'une incursion d'hommes armés dans l'aéroport de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès d'une source officielle. "Des bandits se sont introduits dans l'enceinte de l'aéroport pour chercher à voler dans des dépôts qui attendent d'être embarqués dans les avions cargo, peut-être qu'ils visaient aussi des dépôts de munitions", a déclaré à l'AFP Julien Paluku, gouverneur de la province troublée du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale.
"Heureusement, l'armée était là. Il y a eu des échanges de tirs: un assaillant a été tué et trois capturés et un militaire a été tué et quelques-uns blessés", a-t-il poursuivi, précisant que les assaillants étaient en civil et que deux kalachnikovs avaient été récupérés.
Le capitaine Guillaume Djike, un porte-parole de l'armée basé à Goma, a pour sa part expliqué à l'AFP que les assaillants - munis "d'armes blanches et de kalachnikovs" et dont l'identité "n'est pas encore connue" - ont "rencontré une résistance farouche des FARDC (armée congolaise) qui les ont repoussés".
Selon lui, le bilan est d'un assaillant tué et un capturé. Il a catégoriquement refusé de donner un bilan des éventuelles victimes du côté de l'armée, mais un habitant du quartier Murara, qui jouxte l'aéroport, a affirmé à l'AFP qu'il avait vu mardi le corps de deux gardes républicains gisant à terre.
Un officier de la Garde républicaine a pour sa part expliqué, sous couvert d'anonymat, que "quatre militaires de la garde républicaine ont été tués cette nuit à l'aéroport de Goma (...) lors d'une attaque d'hommes armés".
La Garde républicaine, chargée de protéger le président Joseph Kabila, est aussi déployée dans les lieux stratégiques du pays et partage la garde de l'aéroport de Goma avec les militaires des FARDC (Forces armées de la RDC).
M. Paluku a indiqué que les militaires avaient poursuivi les assaillants dans la ville, sous une forte pluie. Les coups de feu nourris ont réveillé et effrayé les habitants.
"Ce n'est pas une attaque de grande envergure, mais comme ils ont réussi à s'infiltrer dans l'aéroport, c'est un peu inquiétant. Nous allons faire en sorte qu'on puisse sauver leur vie (aux rescapés) pour remonter la filière et comprendre d'où ils sont venus et qui les a envoyés", a souligné M. Paluku.
"Heureusement, l'armée était là. Il y a eu des échanges de tirs: un assaillant a été tué et trois capturés et un militaire a été tué et quelques-uns blessés", a-t-il poursuivi, précisant que les assaillants étaient en civil et que deux kalachnikovs avaient été récupérés.
Le capitaine Guillaume Djike, un porte-parole de l'armée basé à Goma, a pour sa part expliqué à l'AFP que les assaillants - munis "d'armes blanches et de kalachnikovs" et dont l'identité "n'est pas encore connue" - ont "rencontré une résistance farouche des FARDC (armée congolaise) qui les ont repoussés".
Selon lui, le bilan est d'un assaillant tué et un capturé. Il a catégoriquement refusé de donner un bilan des éventuelles victimes du côté de l'armée, mais un habitant du quartier Murara, qui jouxte l'aéroport, a affirmé à l'AFP qu'il avait vu mardi le corps de deux gardes républicains gisant à terre.
Un officier de la Garde républicaine a pour sa part expliqué, sous couvert d'anonymat, que "quatre militaires de la garde républicaine ont été tués cette nuit à l'aéroport de Goma (...) lors d'une attaque d'hommes armés".
La Garde républicaine, chargée de protéger le président Joseph Kabila, est aussi déployée dans les lieux stratégiques du pays et partage la garde de l'aéroport de Goma avec les militaires des FARDC (Forces armées de la RDC).
M. Paluku a indiqué que les militaires avaient poursuivi les assaillants dans la ville, sous une forte pluie. Les coups de feu nourris ont réveillé et effrayé les habitants.
"Ce n'est pas une attaque de grande envergure, mais comme ils ont réussi à s'infiltrer dans l'aéroport, c'est un peu inquiétant. Nous allons faire en sorte qu'on puisse sauver leur vie (aux rescapés) pour remonter la filière et comprendre d'où ils sont venus et qui les a envoyés", a souligné M. Paluku.
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