Elections en RDC: la Céni fait le point sur les blocages
En RDC, après plus de six mois d'absence du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), les ambassadeurs accrédités à Kinshasa ainsi que des représentants d'ONG et les bailleurs de fonds de la communauté internationale ont tenu une réunion avec la Céni, vendredi 12 juin, pour parler des élections à venir et des retards pris.
Depuis l'annonce d'un calendrier global, en février dernier, aucune réunion ne s'était tenue avec les ambassadeurs et principaux bailleurs de fonds. La rencontre de vendredi devait donc servir à faire le point, principalement sur les problèmes identifiés.
Il a d‟abord fallu parler du budget, et de l'absence de données, à ce jour, sur ce que le gouvernement va financer et sur le milliard de dollars que vont coûter les sept scrutins à venir. Le ministre des Finances était bien là mais pas le ministre de l'Intérieur, ni celui du Budget.
Ont également été évoqués les débats sur le fichier électoral et sur le calendrier, très chargé, des élections. Sur ce dernier point, la Céni s‟est dite ouverte au dialogue.
« Le président a promis aux ambassadeurs et aux chefs de missions diplomatiques qu‟on a déjà démarré un cadre de concertation sous un format restreint avec les acteurs de l‟opposition et de la majorité. S‟il est transgressé et qu‟il y a nécessité de revoir le calendrier, la Céni n‟y voit pas un pêché. Mais on dit bien qu‟il faut que ce soit seulement dans des conditions où tous les acteurs sont [d'accord], une fois pour toutes, sur les termes de ce que l‟on peut faire », a déclaré, à RFI, Jean-Pierre Kalamba Mulumba, rapporteur de la Céni.
Reste que pour le moment, opposition et majorité ne sont pas d'accord sur le fait de décaler, ou non, certains scrutins pour garantir la tenue de la présidentielle dans les délais.De leur côté, les partenaires et notamment la Mission de l'ONU au Congo a précisé que l'aide financière et logistique ne serait accordée qu'à certaines conditions comme l'existence d'un espace politique apaisé où chaque opinion peut s'exprimer ou encore le respect des droits de l'homme et la tenue d‟élections crédibles.
Depuis l'annonce d'un calendrier global, en février dernier, aucune réunion ne s'était tenue avec les ambassadeurs et principaux bailleurs de fonds. La rencontre de vendredi devait donc servir à faire le point, principalement sur les problèmes identifiés.
Il a d‟abord fallu parler du budget, et de l'absence de données, à ce jour, sur ce que le gouvernement va financer et sur le milliard de dollars que vont coûter les sept scrutins à venir. Le ministre des Finances était bien là mais pas le ministre de l'Intérieur, ni celui du Budget.
Ont également été évoqués les débats sur le fichier électoral et sur le calendrier, très chargé, des élections. Sur ce dernier point, la Céni s‟est dite ouverte au dialogue.
« Le président a promis aux ambassadeurs et aux chefs de missions diplomatiques qu‟on a déjà démarré un cadre de concertation sous un format restreint avec les acteurs de l‟opposition et de la majorité. S‟il est transgressé et qu‟il y a nécessité de revoir le calendrier, la Céni n‟y voit pas un pêché. Mais on dit bien qu‟il faut que ce soit seulement dans des conditions où tous les acteurs sont [d'accord], une fois pour toutes, sur les termes de ce que l‟on peut faire », a déclaré, à RFI, Jean-Pierre Kalamba Mulumba, rapporteur de la Céni.
Reste que pour le moment, opposition et majorité ne sont pas d'accord sur le fait de décaler, ou non, certains scrutins pour garantir la tenue de la présidentielle dans les délais.De leur côté, les partenaires et notamment la Mission de l'ONU au Congo a précisé que l'aide financière et logistique ne serait accordée qu'à certaines conditions comme l'existence d'un espace politique apaisé où chaque opinion peut s'exprimer ou encore le respect des droits de l'homme et la tenue d‟élections crédibles.
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