Consultations de Joseph Kabila : Monsengwo «Oui au Dialogue … à condition de ne pas déborder»
Commencées le lundi 1er juin avec les confessions religieuses, les consultations du chef de l‟Etat se sont poursuivies hier mardi avec la même catégorie sociale, plus les représentants des chefs coutumiers.
Premier à être reçu, l‟Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a passé près d‟une heure d‟entretien avec le Chef de l‟Etat.
Interrogé au sujet de ce qu‟il pense du dialogue, il a d‟abord fait observer que le dialogue constituait le sujet de tous les jours. C‟est le dialogue qui est au centre des consultations que le chef de l‟Etat Joseph Kabila est en train de mener depuis la veille.
«Faut-il un dialogue ?» S‟est-il interrogé, en indiquant que le dialogue présage que l‟on sait réellement ce que l‟on veut. Il estime que le chef de l‟Etat qui est en train de mener des consultations en connait bien l‟objet. Avant de lâcher : « Le dialogue est bon pourvu, qu‟on ne déborde pas le délai constitutionnel ».
A la préoccupation de savoir s‟il a des assurances que le délai sera effectivement respecté, le cardinal archevêque répond en ces termes : « je crois que le chef de l‟Etat est en train d‟écouter tout ce qu‟on lui dit. Si la classe politique dit qu‟il faut respecter, je pense que le chef de l‟Etat en tiendra compte ».
Comme message au peuple, le cardinal Monsengwo lui demande de faire confiance. « On a encore du temps. Et on saura exactement ce que l‟on veut d‟ici vendredi », a-t-il ajouté.
Pourquoi être reçu particulièrement ce jour, alors que la hiérarchie de l‟Eglise catholique a été reçue la veille ?
Réponse : «parce que les choses se passent à Kinshasa, et nous avons un rôle particulier à jouer».
Par ailleurs, le chef de l‟Eglise catholique de Kinshasa a renseigné que l‟entretien avec Joseph Kabila n‟a pas seulement tourné autour du Dialogue national, mais ils ont également abordé d‟autres choses. Notamment des accords conclus entre la RDC et le Saint Siège (Vatican), ainsi que de la fermeture des médias catholiques, il y a quelque temps, dont il réclame la réouverture.
C‟est ici qu‟il a souligné qu‟il est nécessaire d‟avoir dans un pays le sens de la liberté et d‟opinions. Car, a-t-il poursuivi, les uns pensent une chose, et les autres d‟une autre façon. Il appartient donc au chef de l‟Etat de rassembler tout le monde autour des consultations en vue de la recherche du consensus national.
La deuxième délégation à être reçue par Joseph Kabila hier était par le représentant de l‟Eglise orthodoxe en RDC qui n‟a pas voulu dévoiler ses avis à la presse, se cantonnant à prêcher la prière aux Congolais.
A son tour, le président des églises de réveil en RDC Albert Kankienza, assisté de trois de ses homologues chefs d‟église, a déclaré en réponse à la question lui posée sur l‟entretien qu‟il venait d‟avoir : « le chef de l‟Etat a d‟abord accédé à la demande de ceux qui voulaient le dialogue. C‟est pourquoi il mène ces consultations pour recueillir les avis des uns et des autres ».
Concernant l‟objet et le contenu dudit dialogue, il a estimé que cela sera connu à l‟issue des présentes consultations.
Premier à être reçu, l‟Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, a passé près d‟une heure d‟entretien avec le Chef de l‟Etat.
Interrogé au sujet de ce qu‟il pense du dialogue, il a d‟abord fait observer que le dialogue constituait le sujet de tous les jours. C‟est le dialogue qui est au centre des consultations que le chef de l‟Etat Joseph Kabila est en train de mener depuis la veille.
«Faut-il un dialogue ?» S‟est-il interrogé, en indiquant que le dialogue présage que l‟on sait réellement ce que l‟on veut. Il estime que le chef de l‟Etat qui est en train de mener des consultations en connait bien l‟objet. Avant de lâcher : « Le dialogue est bon pourvu, qu‟on ne déborde pas le délai constitutionnel ».
A la préoccupation de savoir s‟il a des assurances que le délai sera effectivement respecté, le cardinal archevêque répond en ces termes : « je crois que le chef de l‟Etat est en train d‟écouter tout ce qu‟on lui dit. Si la classe politique dit qu‟il faut respecter, je pense que le chef de l‟Etat en tiendra compte ».
Comme message au peuple, le cardinal Monsengwo lui demande de faire confiance. « On a encore du temps. Et on saura exactement ce que l‟on veut d‟ici vendredi », a-t-il ajouté.
Pourquoi être reçu particulièrement ce jour, alors que la hiérarchie de l‟Eglise catholique a été reçue la veille ?
Réponse : «parce que les choses se passent à Kinshasa, et nous avons un rôle particulier à jouer».
Par ailleurs, le chef de l‟Eglise catholique de Kinshasa a renseigné que l‟entretien avec Joseph Kabila n‟a pas seulement tourné autour du Dialogue national, mais ils ont également abordé d‟autres choses. Notamment des accords conclus entre la RDC et le Saint Siège (Vatican), ainsi que de la fermeture des médias catholiques, il y a quelque temps, dont il réclame la réouverture.
C‟est ici qu‟il a souligné qu‟il est nécessaire d‟avoir dans un pays le sens de la liberté et d‟opinions. Car, a-t-il poursuivi, les uns pensent une chose, et les autres d‟une autre façon. Il appartient donc au chef de l‟Etat de rassembler tout le monde autour des consultations en vue de la recherche du consensus national.
La deuxième délégation à être reçue par Joseph Kabila hier était par le représentant de l‟Eglise orthodoxe en RDC qui n‟a pas voulu dévoiler ses avis à la presse, se cantonnant à prêcher la prière aux Congolais.
A son tour, le président des églises de réveil en RDC Albert Kankienza, assisté de trois de ses homologues chefs d‟église, a déclaré en réponse à la question lui posée sur l‟entretien qu‟il venait d‟avoir : « le chef de l‟Etat a d‟abord accédé à la demande de ceux qui voulaient le dialogue. C‟est pourquoi il mène ces consultations pour recueillir les avis des uns et des autres ».
Concernant l‟objet et le contenu dudit dialogue, il a estimé que cela sera connu à l‟issue des présentes consultations.
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