Commerce du bois en RDC: la France trop laxiste ?
C‟est un nouveau rapport qui épingle la France dans le commerce du bois venu de RDC. Après Greenpeace il y a quelques semaines, c‟est au tour de l‟ONG Global Witness d‟accuser les entreprises françaises, deuxièmes plus gros importateurs de bois de la République démocratique du Congo, de ne pas être assez regardantes sur les conditions dans lesquelles le bois a été produit.
Le rapport intitulé L‟impunité exportée : comment les forêts du Congo sont exploitées illégalement pour le marché international révèle que les 10 millions d‟euros issus du commerce de bois avec la RDC, est entaché « d‟innombrables illégalités et atteintes sociales et environnementales ». Et ce, en dépit de lois européennes qui interdisent d‟importer du bois qui porte atteinte aux législations du pays producteur.
Dépassement des volumes de production autorisés, commerce d‟essence de bois officiellement protégés, ou encore déclarations fiscales faussées sont quelques-unes des violations listées dans ce nouveau rapport de Global Witness. Alexandra Pardal, responsable de campagne de l'ONG, détaille : « Cette exploitation porte atteinte aux lois environnementales, sociales et fiscales de la RDC, avec des fraudes documentaires, un non-respect des contrats sociaux, des récoltes sans les permis requis, et il y a aussi évasion fiscale. » L'ONG pointe particulièrement les deux plus gros exploitants forestiers de la RDC, qui totalisent à eux seuls la moitié des exportations de bois du pays.
Le rapport intitulé L‟impunité exportée : comment les forêts du Congo sont exploitées illégalement pour le marché international révèle que les 10 millions d‟euros issus du commerce de bois avec la RDC, est entaché « d‟innombrables illégalités et atteintes sociales et environnementales ». Et ce, en dépit de lois européennes qui interdisent d‟importer du bois qui porte atteinte aux législations du pays producteur.
Dépassement des volumes de production autorisés, commerce d‟essence de bois officiellement protégés, ou encore déclarations fiscales faussées sont quelques-unes des violations listées dans ce nouveau rapport de Global Witness. Alexandra Pardal, responsable de campagne de l'ONG, détaille : « Cette exploitation porte atteinte aux lois environnementales, sociales et fiscales de la RDC, avec des fraudes documentaires, un non-respect des contrats sociaux, des récoltes sans les permis requis, et il y a aussi évasion fiscale. » L'ONG pointe particulièrement les deux plus gros exploitants forestiers de la RDC, qui totalisent à eux seuls la moitié des exportations de bois du pays.
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