Deux activités de l’Unité Genre du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur le leadership féminin et sur la prise en compte du genre dans les projets.

La salle de VNU (Volontaires des Nations Unies) au PNUD a accueilli d’abord le 28 août 2014, une table
ronde des acteurs et actrices de la société civile sur le leadership féminin.
Les 26 participants, dont 18 femmes et 5 hommes, ont réfléchi sur la constitution d’un leadership féminin
fort et agissant et sur la formulation d’un mécanisme d’éveil visant à inciter les femmes leaders au charisme,
au travail en synergie et à l’influence positive dans la prise des décisions. Pour ce faire, des obstacles qui
entravent le développement d’un leadership féminin transformationnel ont été diagnostiqués ainsi que les
défis à relever. Les pesanteurs culturelles, la difficulté de concilier la vie familiale à la vie professionnelle,
l’insuffisance de solidarité entre femme combinée à l’esprit individualiste ont été épinglés comme des
barrières majeures au leadership féminin effectif.
En guise de solutions, les participants préconisent des actions telles que la sensibilisation des communautés
sur les capacités de la femme, l’implication des leaders communautaires, hommes et femmes dans la lutte, la
formation, l’incitation à la construction d’une synergie nationale du leadership féminin et la vulgarisation des
expériences frappantes des femmes leaders, la responsabilisation de la femme et de la petite jeune fille, et ce,
depuis la famille, le développement d’une synergie nationale d’un leadership féminin (formation, réseau, par
le dialogue entre les leaders ont été proposé comme moyens de relever les défis identifiés).
L’unité Genre du PNUD a par la suite organisé le 29 août 2014, dans le même cadre, un atelier sur la prise en
compte du genre dans les projets. Les participants(es) venant des ministères impliqués dans la gestion des
projets de la composante de l’environnement (mines, hydrocarbures, affaires foncières, agriculture, etc.) ont
examiné la nécessité de recourir, d’une part, à l’analyse genre lors de l’évaluation des besoins, de la définition
des activités et des résultats attendus et, d’autre part, de procéder à une notation genre du projet, et ce,
avant son exécution. Ce qui permettra d’avoir une note initiale qui pourra être améliorée au cours de
l’exécution du projet.
A l’issue des travaux de cet atelier, les participantes et participants ont renforcé leurs capacités en analyse
genre et en notation genre. Lors des exercices réalisés, ils ont constaté que plusieurs projets de leurs secteurs
sont élaborés de manière neutre, avec comme conséquence : la non prise en compte des besoins
sexospécifiques. C’est les cas des projets d’hydrocarbure, des mines, des affaires foncières, etc.

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