RDC : la Monusco fait son mea culpa au sujet du massacre de Miriki
Les Casques bleus ont eu une réponse inadéquate face au massacre de Miriki, à l'est de la RDC, dans la nuit du 6 au 7 janvier, a déclaré ce mercredi, le chef de la force militaire de l'ONU dans le pays
(Monusco), lors d'une conférence de presse ce mercredi.
« Il a été constaté une réponse tardive et que moi-même en tant que responsable de la Force, je considère comme inadéquate », a déclaré ce 20 janvier le général Jean Baillaud, commandant par interim de la Monusco, à propos des soldats sud-africains qui étaient basés à environ un kilomètre de Miriki, un village du nord-Kivu où au moins quinze personnes ont été tuées dans la nuit du 6 au 7 janvier, et qui ne sont pas intervenus pour mettre un terme au massacre. Un détachement local de la Monusco avait été alerté par des riverains mais n’avait pas bougé. Présente à
proximité, la patrouille des Forces armées de la RDC (FARDC) n’était pas non plus intervenue. Pour le général Baillaud, il faut tirer toutes les leçons, procéder à toutes les vérifications de ce qui s’est passé. Pas de comparaison hâtives
Le général a toutefois appelé à ne pas faire de comparaison hâtive avec le drame de Mutarule, au Sud-Kivu, qui s’est produit au moins de juin 2014, estimant qu’il fallait plutôt s’interroger sur les risques qu’induit ce nouveau massacre pour la stabilité de la zone, sur les actions à entreprendre, et sur l’identité
des auteurs de ces crimes et leurs éventuelles complices.
(Monusco), lors d'une conférence de presse ce mercredi.
« Il a été constaté une réponse tardive et que moi-même en tant que responsable de la Force, je considère comme inadéquate », a déclaré ce 20 janvier le général Jean Baillaud, commandant par interim de la Monusco, à propos des soldats sud-africains qui étaient basés à environ un kilomètre de Miriki, un village du nord-Kivu où au moins quinze personnes ont été tuées dans la nuit du 6 au 7 janvier, et qui ne sont pas intervenus pour mettre un terme au massacre. Un détachement local de la Monusco avait été alerté par des riverains mais n’avait pas bougé. Présente à
proximité, la patrouille des Forces armées de la RDC (FARDC) n’était pas non plus intervenue. Pour le général Baillaud, il faut tirer toutes les leçons, procéder à toutes les vérifications de ce qui s’est passé. Pas de comparaison hâtives
Le général a toutefois appelé à ne pas faire de comparaison hâtive avec le drame de Mutarule, au Sud-Kivu, qui s’est produit au moins de juin 2014, estimant qu’il fallait plutôt s’interroger sur les risques qu’induit ce nouveau massacre pour la stabilité de la zone, sur les actions à entreprendre, et sur l’identité
des auteurs de ces crimes et leurs éventuelles complices.
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