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Affichage des articles du janvier, 2015

RDC : la nouvelle loi électorale a été adoptée par le Parlement

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L'Assemblée nationale et le Sénat de la RDC ont harmonisé dimanche leurs divergences en adoptant le projet de loi électorale controversé. Mais des incertitudes demeurent et une partie de l'opposition appelle tout de même à une manifestation ce lundi 26 janvier. Samedi déjà, le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, avait annoncé que les députés s'étaient mis d'accord pour supprimer la nouvelle disposition la plus contestée : elle liait l'organisation d'un recensement à celle des élections présidentielle et législatives. Une disposition revue et corrigée vendredi par le  Sénat qui a imposé de son côté la "tenue des scrutins dans les délais constitutionnels et légaux ". Après deux jours de concertation au sein de la commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus, dimanche 25 janvier, à un compromis. Celui-ci consiste à la suppression pure et simple de l'incise qui posait problème. "Nous, députés, nous étions

Loi électorale en RDC : les 10 nouveautés qui pourraient tout changer

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Depuis le dépôt du projet de loi modifiant la loi électorale en RDC, on assiste à une levée de boucliers au sein de l'opposition congolaise. Cette dernière appelle la population à s'élever contre ce qu'elle considère comme une "tentative de prolonger le mandat du président Joseph Kabila". Mais que dit vraiment le texte ? Décryptage en dix points. Pour le moment, rien n'est encore acquis. Le projet de loi controversé modifiant la loi électorale en RDC, à l'origine de  trois jours de violences à Kinshasa  et  dans d'autres villes du pays depuis le 19 janvier ,  nettoyé de sa disposition qui posait problème par le Sénat , doit encore être examiné par une commission paritaire mixte du Parlement congolais. Mais que reproche-t-on à ce projet de loi ? Et surtout, quels changements ou innovations celui-ci apporte-t-il dans l'organisation des scrutins en RDC ? Au regard du  texte adopté le 17 janvier par l'Assemblée nationale , voici les dix princip

Ban Ki-moon confirme le retrait progressif de la Monusco

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A partir de mars prochain, les effectifs de la Monusco seront réduits de 10%. Sur un total de 20 mille militaires actuellement déployés sur le sol congolais, il n’en restera plus que 18 mille. En revanche, les capacités opérationnelles de la Brigade spéciale d’intervention, forte de trois mille hommes, seront renforcées. Par la mise en place des unités rapidement déployables, la Monusco deviendra alors plus mobile et plus agile, capable de prévenir ou de répondre rapidement à des crises. C‟est une nouvelle encore classée top secret que l‟AFP a rendue publique. Le week-end dernier, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies, a transmis au Conseil de Sécurité un rapport sur la situation générale en République Démocratique du Congo. Très prochainement, au mois de mars, le Conseil de Sécurité va se réunir pour renouveler d‟une année le mandat de la Monusco. Des changements importants sont annoncés dans la composition et le fonctionnement de la Monusco. Ban Ki-moon recommande que le

DELIRANCE DE DIPLICAEUR DES CARTES D'ELECCTEUR CENI NORD KIVU

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Un rapport de l'ONU renseigne sur les connexions des FDLR

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Alors que l'on semble s'acheminer vers des opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le groupe des experts des Nations Unies pour le Congo devrait rendre publique dans les prochains jours son rapport annuel. Une dizaine de pages de ce rapport, dont RFI a obtenu copie, est consacrée aux FDLR. Le constat des experts onusiens est sans ambiguïté : les FDLR n'ont pas démontré une volonté manifeste de désarmer. Les experts soulignent deux types de difficultés : les complicités locales entre l'armée congolaise et les FDLR, mais aussi la présence de réfugiés rwandais avec les combattants. Les démobilisés FDLR sont d'un grade peu élevé, souvent âgés avec des armes en mauvais état. Des témoins ont par ailleurs confirmé aux experts onusiens que les chefs des FDLR n'ont envoyé dans les camps de transit que des combattants non essentiels. Même si ces dirigeants ont un contrôle effectif sur leurs troupes, souligne le groupe, ils n'en sont

FDLR : la traque plombée

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Alors que le monde avait retenu son souffle pour vivre le début des opérations de désarmement forcé des éléments des FDLR par les troupes régulières des FARDC et celles de la Brigade spéciale de la Monusco, voilà qu‟un rapport de l‟ONU vient de révéler les obstacles qui se dressent sur le chemin de cette initiative qui devrait démarrer le 2 janvier dernier. Un rapport bien fouillé et documenté car mené depuis quelques temps par des experts patentés ayant sillonné monts et vallées dans le grand Kivu où vivent ces éléments armés irréguliers rwandais dont la présence a toujours servi de prétexte fallacieux et mensonger au régime du FPR au pouvoir à Kigali pour créer à souhait et à tour des bras des mouvements rebelles pour camoufler les opérations maffieuses des pillages des ressources naturelles de la RDC, assassinats, massacres et destructions méchantes. Les experts de l‟ONU notent qu‟en cas d‟opérations de désarmement forcé, il y aura des nombreuses victimes innocentes parmi les réfugi

Les FARDC et la Monusco peaufinent le désarmement des FDLR

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«A tout moment et n‟importe où, les opérations militaires pour désarmer par force les rebelles de FDLR, Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, vont commencer », a déclaré ce samedi 3 janvier à l‟aéroport de Goma le représentant spéciale adjoint du Secrétaire général de l‟Onu en RDC chargé des opérations dans l‟Est du pays, le général Abdallah Wafy. Pour ce responsable de la Monusco, après le constat fait la veille par les envoyés spéciaux et le gouvernement congolais, il n‟y a pas d‟alternative à l‟option militaire, qui va être mise en oeuvre. Il rassure également que des dispositions vont être prises pour que les populations civiles soient protégées. «Naturellement les opérations qui vont être conduites viseront aller désarmer [les FDLR], le recours à la force ne sera en dernier ressort effectué que contre ceux qui vont, les armes à la main, résister et refuser de se rendre », a annoncé le général Wafy. Selon lui, la Monusco et les FARDC ont déjà pris des dispositions po

RDC : la Monusco et l'armée lancent une offensive contre les rebelles burundais des FNL

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Décidée fin 2014, une opération militaire conjointe Monusco-armée congolaise a été lancée lundi contre les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL), actifs dans le Sud-Kivu. Rien à voir avec les derniers affrontements au Burundi, selon la mission onusienne en RDC. "Ce matin [5 janvier], à 6 heures 30, des hélicoptères d'attaque de la brigade d'intervention des Nations unies ont ouvert le bal à Ruhoha, localité située à environ 25 km à l'est d'Uvira, où des positions des rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) étaient préalablement identifiées". Joint au téléphone par Jeune Afrique, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), a précisé que l'offensive s'inscrit dans le cadre du mandat de la Monusco pour "neutraliser tous les groupes armés dans l'est de la RDC". Selon lui, c'est depuis fin décembre, "en parfaite coordinatio

FDLR : une guerre pour relancer le chaos ?

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C‟est avec une certaine résignation qu‟on assiste aux prémices d‟une nouvelle opération d‟envergure dans l‟Est du Congo, officiellement pour mener la traque aux rebelles hutus rwandais des FDLR. L‟opération, bien évidemment, va générer de nouveaux drames individuels et collectifs dont le Congo, pour une fois, se serait bien passé. En effet, rares sont les voix qui osent assumer le fait qu‟une action militaire contre les FDLR, à ce jour, n‟est ni indispensable, ni porteuse de solutions durables au problème que pose leur présence, qu‟il ne s‟agit nullement de cautionner, par ailleurs. En réalité, les autorités de Kinshasa et la Monusco vont mener cette opération pour « se conformer »aux pressions du président rwandais Paul Kagame, qui menaçait d‟envoyer, à nouveau, ses troupes dans l‟Est du Congo. Du coup, les responsables onusiens versent dans la rhétorique guerrière, tandis qu‟un climat anxiogène est entretenu dans les médias, comme d‟habitude, pour préparer les esprits à « accepter »